Causes d’abandon

La Fondation 30 Millions d’Amis avait mené une étude avec BVA en 2008, afin d’avoir quelques statistiques sur les abandons.

Comme nous le savons, l’été est la période où les abandons sont les plus nombreux, toutefois on constate une manifestation de cette pratique sur toute l’année.

Premier constat

Plus de 9 chiens sur 10 sont de grande taille. La conséquence d’une absence de prise en compte des besoins de l’animal, qu’ils soient physiques, cognitifs ou émotionnels. Ainsi, la petite boule de poils labrador pour laquelle on craque facilement, se retrouve à faire une trentaine de kilos, et prend donc plus d’espace que prévu. Elle a besoin de se défouler et le fera où elle peut, soit souvent à l’intérieur de l’habitat…

Deuxième constat

42 % des animaux recueillis (selon les responsables des refuges interrogés) ont subi des mauvais traitements.

85 % des propriétaires qui abandonnent leur animal se désintéressent de leur devenir.

Les « raisons » invoquées

Pour abandonner son animal, les raisons sont  pour un tiers liées aux « défauts » de l’animal (agressivité, nuisances sonores, taille inadaptée, mauvaise éducation, vieillesse). Les autres raisons sont le départ en maison de retraite, les décès, la naissance d’un enfant, les allergies, etc.

Un peu d’espoir

Le fait de faire la démarche d’aller en refuge pour y laisser son chien va lui permettre d’avoir plus de chance de continuer sa vie dans de bonnes conditions, car le refuge est désormais perçu par le grand public comme l’un des principaux lieux où acquérir son animal. Deux tiers des chats et des chiens y seront adoptés, et pour 51 % des chiens, cette adoption interviendra l’année de leur abandon.

Conclusion personnelle

Les causes invoquées sont toutes dues à une ignorance incroyable de la part des propriétaires. S’informer AVANT d’adopter un chiot ou un chien sur sa race, ses besoins, sa taille adulte, son poids, et se poser les bonnes questions, savoir à quoi l’on s’engage, ce que l’on va pouvoir lui apporter permet de mieux comprendre son animal et donc de mieux s’adapter à lui.

Quoi qu’il en soit, un chien s’adapte et apprend vite. Si le propriétaire a l’impression de ne pas s’en sortir, le comportementaliste est là pour aider à mieux comprendre la relation homme/chien. Et ses conseils et les exercices proposés vont permettre au maître de mieux gérer son comportement, et au chien d’être compris. La vie sous le même toit sera alors bien plus heureuse et sereine.

Source : magazine 30 millions d’amis juin 2008

Photo : CC Xavier Häpe

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2 commentaires sur “Causes d’abandon
  1. Amon dit :

    Alors là je t’en veux de me coller un BA en premier plan dans un refuge ! pff

    Ensuite la responsabilité des abandons incombe à 80/90 % aux maîtres mais le % qui reste je le colle sans retenu aux vendeurs !
    Et quand je parle vendeurs, je parle de TOUS les vendeurs (éleveurs, animaleries, particuliers)qui ne voient qu’une chose :les €.
    Il est de leur devoir de renseigner, informer prévenir les acquéreurs !
    Car ceux qui abandonnent sont souvent (j’ose pas dire toujours) des primo acquérant, ceux qui rêvent d’un Rintintin pensant que ça se fait tout seul, ceux qui croient que le Border Collie, le Labrador a toute son éducation préprogammée et que c’est au bout de la 4eme gamelle mangée qu’il deviendra propre la nuit, hyper obéissant dans les ballades.
    Qu’il ne tombera jamais malade ni ne se blessera.
    Et, qui, au bout de la première année, quand le bébé aura atteint ses 30kg, prendra 100% du canap et bouffera dans les assiettes, sont déçus et reportent leurs échecs et leur laxisme sur le dos du chien.
    Ce sont eux qui abandonneront ce chien acheté sur un coup de tête car cela coute moins chère que de faire appel à un pro pour redresser la barre, et que c’est moins difficile que de se remettre en question.

  2. Kanidikoi dit :

    Oui tu as bien raison, oh que oui, et c’est toujours le pauvre animal qui trinque, alors que lui il demande qu’à apprendre,à s’adapter, aux bonnes habitudes…
    Pour ça faut juste de bons maîtres, patients, cohérents et constants. Et qui aiment surtout leur chien comme un être vivant et non pas un objet qu’on jette dès qu’il ne fonctionne plus correctement.

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