Cet exposé va se découper en plusieurs parties. Nous allons pour commencer définir la différence entre humain et animal, et ce qu’est la communication.
L’homme est défini comme un primate caractérisé par la station verticale, par le langage articulé, un cerveau volumineux, des mains préhensiles, etc. (Dictionnaire Larousse).
L’homme est donc une espèce animale, même si il a tendance à l’oublier.
Les humains sont les seuls à avoir la parole pour communiquer « verbalement ». Chez toutes les autres espèces animales, la communication passe par différents canaux.
Mais qu’est-ce que la communication ?
C’est le fait de transmettre un message d’un émetteur vers un récepteur. Ce message peut être interprété (comprit) différemment selon le récepteur, mais il doit toujours être émis de manière à ce que le récepteur puisse le comprendre. C’est le contexte qui donne le sens de l’échange.
Par exemple, on peut dire à son chien « assis » sans le regarder, ou en le regardant et avec un ton ferme : dans le premier contexte le chien ne saura même pas que c’est lui le récepteur et donc ne recevra pas l’information ou ne la comprendra pas, alors que dans le second contexte, le chien sait que c’est à lui que l’humain s’adresse et qu’il doit donc s’asseoir.
La communication peut être verbale ou non verbale, tous les animaux communiquent donc bien évidement.
Quant au langage, il peut être verbal, par les mots, ou vocal par les sons (les gémissements et aboiements). Il peut être aussi corporel (les postures, les mimiques) et chimiques (les phéromones émises).
Chaque espèce a son propre langage, afin de pouvoir communiquer avec ses congénères.
C’est en quelque sorte le message traduit par le récepteur qui devient l’information. On comprend ainsi qu’elle n’est pas forcément identique au message, et qu’elle peut même être déformée : le chien qui urine quand son propriétaire rentre du travail transmet un message : beaucoup de plaisir et d’excitation de revoir son maître. L’information reçue par ce maître peut être complètement différente, elle peut être « il fait cela pour se venger de mon absence » ou « il devient incontinent ».
Il est impossible de ne pas communiquer : toutes les postures, attitudes et mimiques parlent ! Bien sur pour que la communication se fasse, il faut qu’il y ait un interlocuteur.
La communication a pour but de faire passer un message, de « dire » quelque chose, d’informer. Le receveur du message aura lui a décoder l’information, et l’interpréter. C’est pour cela que la communication peut être perçue différemment selon les récepteurs.
Prenons l’exemple du chien qui aboie lorsque le clocher de l’église sonne : pour les voisins c’est un signal sonore très désagréable, et ils ne comprennent pas pourquoi le chien aboie. Pour le chat qui se promène pas loin du jardin, c’est un signal qui lui permet de filer sans être vu du chien. Pour le chien qui aboie, c’est une façon de faire « fuir » le son qui lui fait peur, car les cloches s’arrêtent de sonner à un moment, donc il a réussi à faire fuir le danger !
Photo : CC Viofiddler
J’ai pas lu !
mais j’ai envie de répondre « MAL » à la question que pose ton titre :p
Bon je vais lire maintenant
Bon après lecture
Le dernier § : cela s’applique aussi pour les facteurs 😉
Pour la communication non verbale , il faut savoir que votre chien vous comprend mieux par votre attitude que par vos mots !
Un ordre vocal aura moins d’impact (voir aucun, si ce n’est la réaction opposée ) si la position du corps ne correspond pas.
L’exemple du assis donné ici le montre, mais c’est encore plus flagrant lorsque l’on apprend le rappel à son chien.
C’est tout à fait juste Amon, être cohérent entre le ton, le geste et le non verbal est une clés pour mieux réussir à obtenir le comportement désiré 😉