Les maltraitances envers les animaux semblent être révélatrices des brutalités envers les femmes et/ou les enfants. Il y aurait donc corrélation entre ces deux types de violences.
Envers les femmes
Des études menées en Australie par Volant, Johnston, Gullone et Coleman (2008) ont mis en évidence le lien qui existe entre un homme qui bat sa femme et le fait de maltraiter son chien. En effet, les femmes qui subissaient des violences conjugales mettaient aussi en lumière le fait que leur mari (ou conjoint) battait l’animal de la maison.
Ils ont démontré aussi que ces hommes utilisaient comme cruauté mentale, la menace envers l’animal du foyer « si tu ne fais pas ci, c’est ton chien qui le paiera ». Ainsi ces femmes osent moins quitter le domicile conjugal, car elles ont peur pour leur chien. Ce chien qui est alors leur soutien, leur « béquille ». Elles osent moins que celles qui n’ont pas de chien, car il n’existe pas (ou peu) de structures d’aides pour femmes battues qui accueillent les animaux domestiques.
Envers les enfants
D’autres études d’Ascione (1994) ont démontré que la maltraitance envers l’animal du foyer pouvait faire prédire la maltraitance envers les enfants. Ses recherches ont mis en évidence que plus les animaux étaient maltraités, plus les enfants l’étaient aussi. Ainsi, un homme qui est très violent envers son chien a plus de risque de l’être avec son enfant. On observe également que plus les crimes commis sont graves, plus on assiste à une aggravation de ces comportements de cruauté envers l’animal.
Finalement, la cruauté envers l’animal va de pair avec celle envers les adultes ou les enfants au sein de la famille. Ainsi, on peut prédire les probabilités de passage à l’acte selon ces comportements.
Source : livre « Pourquoi les gens ont-ils la même tête que leur chien ? »
Photo : CC faith goble
Très logique cette analyse car effectivement la cruauté envers l’animal va de pair avec celle envers les adultes ou les enfants .
Ce n’est pas étonnant que les sales types qui tapent leur chiens fassent aussi du mal à leur femme ou leur gosse… La morale de l’histoire c’est que les services sociaux devraient prendre le traitement du chien comme alerte possible ; et que les centres d’accueil devraient accepter les animaux…
Tout à fait d’accord… mais ce n’est pas demain la veille !
Surtout qu’aujourd’hui au niveau politique, personne ne parle jamais des animaux. Ah ça il y a une loi qui punie les mauvais traitements aux animaux. Est-elle appliquée ? Non (ou si peu). Les animaux sont encore bien peu considérés.
Donc prendre en compte leur mauvais traitement pour en déduire le risque encourus par les enfants ou la femme, la route me semble longue. Mais pas impraticable.
Ah zut !
J’avais jamais fait le lien !!
Comme il a été dit, c’est logique quelque part !!
Encore le cas d’un homme qui se montrait violent envers sa femme, qui a battu son chien : http://tinyurl.com/276nnkr
Justice pour celui-là qui a été condamné à 4 mois de prison avec sursis, 2100 euros de dommages et intérêts, et surtout interdiction de détenir un animal pendant 15 ans !
Bravo la justice,
Il n’a eu que ce qu’il méritait !
Mon père battait ma mère, mes 2 frères ainsi que moi-même une fille, il babassait les chats de la maison ainsi que les chiens à coup de chaîne et de bâton tous le monde le savait et aucun voisin ni un membre de la famille est intervenu jamais lorsqu’une fois je me suis disputé avec la voisine parce que je jouai o ballon et ça énervé madame je lui ai dit le bruit te dérange mais pas les hurlements de femme, d’enfant et d’animaux battus elle a dit que cela ne l’a dérangeait pas et que ça lui était égale