Avec les beaux jours, les épillets bien secs vont encore sévir.
Les épillets sont des graines de graminées sauvages qui poussent de mai à septembre. Quand ils sont secs, ils se détachent facilement de leur tige pour se prendre dans les poils de nos compagnons. Leur couleur est jaune pâle, et se confond facilement dans les poils de certaines races (cocker golden par exemple).
Les chiens les plus touchés sont surtout ceux à oreilles tombantes et/ou à poils longs. En effet, la forme de l’épillet est faite de telle sorte que quand il s’agrippe dans les poils, il ne peut que progresser et ne peut plus tomber. Le risque est qu’il entre dans les narines, les yeux, les oreilles, mais aussi dans les parties génitales de l’animal.
Une fois entré, il va continuer sa route grâce à une action mécanique, et peut causer des dégâts tels que des abcès, des lésions, voire même perforer le tympan.
D’autres zones sont à risque sur le corps de nos chiens : les espaces inter-coussinet et inter-orteil. De là l’épillet s’enfonce dans la chair de l’animal et va se nicher sous la peau, créant une inflammation et un abcès.
Les épillets sont vraiment très dangereux si on ne les voit pas à temps, certains chiens en ont eu jusque dans les bronches, les poumons, les vertèbres.
Les symptômes sont des douleurs aiguës pour le chien, il tente d’enlever la source de la douleur, il secoue la tête (si l’épillet est dans les oreilles), il boite (s’il est dans une patte)…
Comment faire alors ? Toiletter son chien régulièrement afin de limiter les poils dans les oreilles, entre les coussinets, entre les orteils. Certains tondent complétement ces zones.
Lors des ballades, on peut voir certains endroits plein de ces épillets, on va éviter de laisser Toutou dedans, et surtout, dès le retour de ballade, bien prendre le temps de regarder le chien sous toutes ses coutures afin d’enlever toute végétation, mais aussi de repérer d’éventuelles tiques.
Lorsque vous pensez que votre chien a un épillet, foncez chez le vétérinaire, il pourra l’enlever grâce à une pince spécifique. Dans certains cas, il devra faire une petite intervention chirurgicale si l’épillet n’est plus accessible facilement.
Photo : CC Curtis Clark
C’est bien de le rappeler, on y pense pas assez.
Instructif cet article.
Aïe les épillets, ces %$£*§# !!! Du temps où on habitait en Beauce, le pays des céréales, on passait du temps après chaque promenade à chercher dans les poils et orifices du chien (oreilles, narines, etc.).
Plusieurs fois certains nous ont échappé et on s’est retrouvés chez le véto. Une fois c’était si profond dans l’oreille qu’il a dû avoir une anesthésie, et une autre fois une incision au scalpel à la patte pour accéder à l’épillet.
Heureusement depuis que nous sommes prêts de Nantes c’est beaucoup plus rare ! 🙂
bah nous avons testé samedi dernier !
la teckel épillet enfoncé dans l’oreille droite !
anesthésie pour pouvoir lui enlever !
je venais juste de lire ce billet et de faire un mot sur les dangers du printemps sur mon forum !
comme quoi
Mince alors, c’est vraiment pénible. En plus j’avais l’impression que mon chien lui il était attiré par l’odeur que dégageait ces épillets, car il allait toujours mettre sa tête dedans.
Heureusement par où on vit, il n’y en a quasiment pas, c’est un vrai soulagement pour lui, nous et notre porte monnaie !